12.7.18

L'île de Nouvelle-Narbonne deviendrait État associé

Le Congrès fédéral définira demain le futur de la principal région francophone asgarianne. 

Ville Capitale de Mimiria,

Les députés fédérales sont prêts à voter demain la loi qui transformerait l'île néo-narbonnaise en état associé à la Fédération. 

Une fois approuvée, la Nouvelle-Narbonne sera la première micronation sous la protection asgarienne depuis la perte du Territoire Fédéral de Pink.

L'initiative fut lancée il y a quelques mois par la Communauté francophone d'Asgarie (CFA), et appuyée par le gouvernement transversal de la conseilleuse fédérale Elisa von Braun. En revanche, les gouverneurs des micro-états avec une majorité hispanophone l'ont rejetée. 

Pour le moment le résultat positif de la votation semble assuré, car la totalité du bloque transversal et la plupart des libérales ont annoncé leurs votes affirmatifs. Les conservateurs qui s'opposent à la mesure invoquent l'inconvenance de fragmenter l'Asgarie.

Pourtant, l'indépendance sera limitée et relative. En effet, toute législation d'importance devra passer par le Congrès fédéral et le Boulé. En plus, le chef de l'État néo-narbonnais ne sera que le Basileus asgarien, et les habitants continueront a être citoyens asgariens.

Le gouvernement sera élu par l'Asamblée nationale de l'ile et dirigé par un premier ministre. En plus, en tant que asgariens, les néo-narbonnais éliront aussi des députés pour le Congrès fédéral.

La Lucanie et les Îles Vagliannes... Pas de la même chance. 

Malgré les efforts de ses populations, les autres deux territoires indéfinis de l'Asgarie, la Lucanie et les Îles Vagliannes, resteront attachés à l'État fédéral sous la forme de territoires fédérales.

Les territoires fédérales sont gérés par des intendants nommés par le Congrès fédéral, et sont administration est directement liée a celle du Boule.

Même si les Îles Vagliannes n'obtiendront pas de l'autonomie, les vaglians s'assurent de ne pas se soumettre au micro-état d'Altarie, dont gouverneur conservateur avait proclamé l'intérêt de les annexer.

Le risque de balkanisation ?

La leader conservatrice, Martina Peiro se manifeste contre la loi de reforme territoriale. Elle est une des voix les plus sévères vers quelque type d'autonomie. Pour la deputée d'extreme-droit, il existe un risque de balkanisation de l'Asgarie suite à la cession d'autonomie à la Nouvelle-Narbonne, car desormais les néo-narbonnais se sentiront "lâches par le reste des asgariens".

Un droit conçu par la Constitution

Pour Gérard de Thavaud, le seul gouverneur qui est pour la reforme, cette loi répond aux besoin des néo-narbonnais et elle n'est que la reconnaissance d'un droit déjà présent dans la Constitution de 2011. 

En plus, selon le dirigeant libéral Saturnino Valdespina, l'île compte sur une histoire et tradition qui justifient l'indépendance administrative.

Et les néo-narbonnais... Ils disent quoi ?

Selon Corinne, directrice d'une petite entreprise touristique à Soilac (au sud de l'Île), la plupart des habitants de l'île seront contents si la reforme est approuvé. "Maintenant notre situation légale et administrative est incertaine. Pour tout démarche administrative il faut compter sur l'autorisation fédérale, qui n'est pas forcément présent sur l'île" explique-t-elle.

En effet, les néo-narbonnais responsabilisent l'État fédéral pour le manque d'investissement et la difficile situation économique. Mais au même temps ils ne sont pas pour une indépendance totale.

"On est positifs. Le projet sera loi" assure Michel, commerçant du centre-ville. "On veut rester en Asgarie, mais on veut gérer nos affaires aussi" ajoute-t-il.


Reportage spécial JFA.
Journal francophone d'asgarie.

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